Remonter Hopital Ste-Anne Ecole de Santé

Hopital Ste-Anne

Les missions de l'hôpital d'instruction des armées sont diverses :

Traitement, en hospitalisation ou en consultation externe, en priorité au profit des militaires, de leurs ayants droit, des personnels civils de la défense, mais aussi de patients civils, dans le cas de la participation au service public hospitalier.

Expertise au profit des personnels de la défense.

Enseignement : il participe à la formation de médecins, pharmaciens et paramédicaux militaires.

Participation aux opérations extérieures à caractère militaire humanitaire.

Ses services d'hospitalisation accueillent des patients dans les principales disciplines médicales et chirurgicales (urgence, réanimation, chirurgie orthopédique, traumatologiques, chirurgie viscérale, vasculaire et thoracique, urologie, ophtalmologie, ORL, stomatologie, médecine interne, cardiologie, pneumologie, gastro-entérologie, dermatologique, neurologique, psychiatrie)

Les consultations et soins au profit des malades et blessés sont dispensés dans :

  • Les services médicaux des régiments, des bases aériennes et des bâtiments à la mer
  • Les hôpitaux des armées ouverts à tous les militaires et civils couverts par un système de protection sociale
  • Des études cliniques et fondamentales sont menées en thérapeutique médicale et chirurgicale (physiopathologie et diagnostic des maladies infectieuses, traitement des grands brûlés, traumatismes sonores).

Parallèlement, le service de santé dispose de ses propres voies de fabrication et de distribution de médicaments et de matériel médical qui constituent le système de ravitaillement sanitaire.

 

SOUTIEN DES FORCES EN TEMPS NORMAL

 
Représenté jusqu'à l'échelon du régiment, de la base aérienne ou du bâtiment à la mer, le Service de santé assure aux armées un soutien sanitaire global mettant en oeuvre services médicaux d'unité, hôpitaux, centres d'expertises.
 
La protection des effectifs et le maintien de leurs qualités opérationnelles repose sur l'application de mesures de :
  • médecine de soins
  • médecine préventive
  • médecine d'expertise
  • Le maintien de la salubrité de l'environnement des personnels et de leur alimentation doit être également assuré grâce au soutien vétérinaire

 

SOUTIEN DES FORCES EN TEMPS DE CRISE

  • S'inscrivant dans la continuité du temps normal, la mission du Service de santé au profit des forces en temps de crise ou en opération est prioritaire
  • En opération elle recouvre l'ensemble des actions concourant, sur les plans individuel et collectif, à la mise en condition et à la conservation du potentiel humain par une prise en charge intégrale et cohérente, dans un cadre interarmées, des combattants, des malades et des blessés des forces
  • Héritier d'une longue tradition qui remonte à ses origines et riche d'une longue expérience, le Service de santé des armées a également vocation à apporter sa contribution aux missions à caractère humanitaire.
Les hôpitaux des armées sont le pivot du soutien des forces, ils apportent à la médecine d'unité un indispensable complément technique. Les hôpitaux des armées assurent plusieurs missions essentielles :
  • les soins aux patients : les militaires et les civils assujettis à un régime de protection sociale ont le droit d'accès aux hôpitaux des armées.
  • la formation continue : médecins, infirmiers, aides soignants effectuent leur stage de formation continue dans les hôpitaux des armées
  • la participation aux missions extérieures : médecins, chirurgiens, infirmiers participent à tour de rôle aux missions opérationnelles dans les formations sanitaires déployées sur les théâtres d'opérations extérieures.

 

Médecine Préventive

  • Pratique d'un suivi médical (visites périodiques, visites d'aptitude)
  • Surveillance de l'hygiène générale et individuelle (salubrité des casernements, contrôle de l'eau et de l'alimentation, désinsectisation etc.)
  • Contrôle de l'entraînement physique militaire
  • Vaccinations légales et réglementaires (B.C.G., antidiphtérique, antitétanique, antipoliomyélitique, antiméningococcique, antihépatitiques, fièvre jaune etc.)
  • Éducation sanitaire sur les fléaux sociaux (alcoolisme, drogue, tabagisme, tuberculose, maladies sexuellement transmissibles, SIDA etc.)
  • Études épidémiologiques, cliniques et fondamentales sur la prévention des risques en environnement hostile (pathologie infectieuse, bruit d'armes, coup de chaleur etc.)

 

Médecine D'EXPERTISE

Les expertises fixent l'aptitude au service ou à une activité particulière, ou déterminent le taux d'invalidité d'une affection ou d'une blessure. Elles sont pratiquées dans les :

  • Services médicaux d'unité
  • Hôpitaux des armées
  • Centres d'expertise médicale du personnel navigant (CEMPN)

 

Médecins DES Armées
 La médecine d'armée est la médecine d'une collectivité qui s'exerce dans tous les domaines des sciences médicales. Les médecins des armées assurent la mise en oeuvre des actions de médecine curative, préventive, d'hygiène, d'expertise, des opérations de sélection et de vérification d'aptitude.

Les médecins des armées exercent leurs fonctions techniques dans :

  • les unités des différentes armées (terre, air, marine, gendarmerie). C'est une médecine opérationnelle axée sur la médecine d'urgence.
  • les hôpitaux des armées
  • les centres de recherche du SSA
  • les écoles
  • les directions du SSA
Les médecins des armées sont recrutés au premier grade de médecin :
  • parmi les élèves officiers de carrière de l'école du service de santé des armées (ESSA Lyon et Bordeaux).
  • par concours sur épreuves ouvert aux candidats titulaires du diplôme d'État de docteur en médecine et de la qualification en médecine générale, ou accomplissant leur dernière année d'études médicales.
  • sur titres comme officiers sous contrat.

 

PHARMACIENS CHIMISTES DES Armées

Les pharmaciens chimistes des armées sont chargés de la conception, de la direction, de l'inspection et de la mise en oeuvre des services pharmaceutiques des armées, dans les domaines hospitaliers, de la recherche, et du ravitaillement sanitaire.

 

 

Ils participent, dans le cadre de leur spécialité :

  • aux actions de prévention, au traitement et au maintien en condition des personnels
  • aux activités de recherche médicale et scientifique
  • à la formation des personnels du service de santé des armées.
  • Les pharmaciens chimistes des armées sont recrutés parmi les élèves officiers de carrière de l'école du service de santé des armées (Lyon-Bron) qui ont satisfait à un examen de connaissances militaires et obtenu le diplôme d'État de docteur en pharmacie. L'admission dans cette école s'effectue :
  • par concours sur épreuves ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat, âgés de moins de 21 ans au 1er janvier de l'année du concours (5 postes en 2000). Les dossiers d'inscription sont à retirer par les candidats auprès de la direction du service de santé des armées dont dépend le département dans lequel ils sont domiciliés.
  • par concours sur épreuves ouvert aux étudiants régulièrement inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur de pharmacie, la limite d'âge prévue ci-dessus étant augmentée du nombre d'années d'études pharmaceutiques acquises par les intéressés. Ce type de concours est en principe ouvert dans la catégorie PCEP.2, c'est-à-dire pour les candidats ayant validé la 2ème année des études pharmaceutiques et âgés de moins de 23 ans au 1er janvier de l'année du concours.
  • Un recrutement complémentaire de pharmaciens titulaires du diplôme d'État de docteur en pharmacie peut également être mis en place certaines années, sous forme de concours sur épreuves, ouvert aux candidats âgés de 28 ans au plus.

 

CHIRURGIENS DENTISTES

Les chirurgiens dentistes des armées assurent les soins bucco-dentaires et les actes de prophylaxie, d'hygiène et d'expertise bucco-dentaire. Ils participent dans leurs domaines de compétence au maintien de l'aptitude des membres des forces armées à remplir leurs missions.

La création de ce nouveau corps d'officiers de carrière du Sevice de santé est récente puisque le décret instituant leur statut a été publié en mars 2000.

 

Il prévoit plusieurs voies d'accès à cet emploi :

  • par le biais de l'école du service de santé
  • au niveau du baccalauréat parmi les élèves ayant passé avec succès le concours d'entrée et sur autorisation du ministère de la défense, ils poursuivront leurs études dans un établissement supérieur d'odontologie.
  • par concours sur épreuves pour les étudiants déjà en cours d'études odontologiques et âgés de moins de 24 ans.
  • Par concours sur épreuves, ouvert aux candidats âgés de moins de 28 ans, titulaires du diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire ou accomplissant leur dernière année d'études odontologiques.
  • Les conditions d'organisation de ces différents concours et le nombre de postes offerts sont encore à préciser.

 

SOUTIEN Vétérinaire

Les missions des vétérinaires biologistes, consacrées pour l'essentiel à l'hygiène alimentaire, s'inscrivent harmonieusement dans les missions générales du Service de Santé des Armées :

  • contrôle de la salubrité et de la qualité des denrées alimentaires, surveillance de l'hygiène de la restauration collective (1800 organismes de restauration)
  • soutien sanitaire des effectifs animaux des armées et vérification de leur aptitude à l'emploi, prévention des zoonoses
  • protection des animaux de laboratoire des centres de recherche des armées: dans ce domaine la réglementation militaire est strictement parallèle à la législation civile

Les vétérinaires participent aussi aux recherches conduites par le Service de santé des armées sur les effets des armes nucléaires, biologiques et chimiques. Leurs tâches s'effectuent en concertation directe avec d'autres services : Commissariats des armées, Génie (conception des locaux et de la restauration), services vétérinaires du ministère de l'Agriculture (harmonisation des réglementations), ou avec l'industrie agroalimentaire (spécification des caractéristiques des denrées).

 

Vétérinaires BIOLOGISTES

Les vétérinaires biologistes des armées :

  • contrôlent de la salubrité et de la qualité des denrées alimentaires achetées par les armées, surveillent l'hygiène en restauration collective.
  • participent aux recherches biomédicales notamment en physiologie (environnements extrêmes), en radiobiologie et en microbiologie, assurent la protection des animaux de laboratoire et le contrôle des conditions de l'utilisation des modèles animaux en recherche.
  • assurent le soutien sanitaire (prophylaxies et soins) des effectifs animaux des armées (dans les trois armées et la Gendarmerie nationale).
  • participent à la protection des militaires contre les maladies communes à l'homme et l'animal (zoonoses).
  • Les vétérinaires biologistes peuvent intégrer le Service de santé des armées sous deux statuts, officier de carrière ou officier sous contrat.

 

LES OFFICIERS DU CORPS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF DU SERVICE DE Santé DES Armées (OCTASSA)

Les OCTASSA ont vocation :
  • à assurer la gestion des établissements du service de santé des armées (hôpitaux, établissements d'approvisionnement et de ravitaillement, écoles, centres de recherches…)
  • à occuper des emplois à caractère administratif et financier
  • à exercer des fonctions techniques dans les domaines de l'informatique, de la communication, de l'organisation, des matériels, des équipements, de l'infrastructure, de la psychologie et de la recherche
  • à contribuer au bon fonctionnement des unités opérationnelles du service de santé des armées
  • à participer à l'encadrement et à l'instruction militaire, administrative ou technique des personnels.
Le recrutement des OCTASSA s'effectue par la voie d'un concours externe ou d'un concours sur titre.
La formation initiale des OCTASSA dure deux ans, quelle que soit l'origine du recrutement.
  • La première année se déroule à l'École militaire du corps technique et administratif (Coëtquidan) et est consacrée à la formation générale d'officier.
  • La deuxième année est organisée à l'École d'application du service de santé des armées (Paris) où les élèves suivent une formation spécifique au service, doublée d'une formation universitaire.
La formation continue dispensée au cours de la carrière permet l'obtention des titres de l'enseignement militaire supérieur, l'entretien et le perfectionnement des connaissances, ainsi que l'acquisition de compétences particulières.

Outre la spécificité naturelle en chirurgie de guerre, les hôpitaux des armées possèdent des pôles d'excellence : traitement des grands brûlés, neurochirurgie, prise en charge des blessés radio contaminés et des polytraumatisés, chirurgie maxillo-faciale.

Ils se distinguent aussi par l'expérience et la compétence de leurs équipes dans certains domaines :

  • Aptitude et expertise (médecine d'armée, médecine aéronautique, médecine de la plongée, etc.) ;
  • Prévention, épidémiologie et médecine des collectivités ;
  • Prise en charge de la douleur, du stress, et des séquelles des traumatismes psychiques après attentats et catastrophes...
  • Quant au savoir-faire des spécialistes militaires dans la prise en charge des urgences, elle relève d'une grande tradition qui a servi de modèle au service public hospitalier, au moment de la création des SAMU.

 

INSTITUT DE Médecine NAVALE DU SERVICE DE Santé DES Armées (L'IMNSSA)

 

Situé à Toulon, l'IMNSSA est l'héritier d'une longue tradition de recherches au profit des forces navales.

 

La proximité des infrastructures de la marine nationale facilite l'application des recherches. Son implantation dans l'enceinte de l'hôpital d'instruction des armées Ste Anne lui permet de bénéficier des connaissances spécifiques des experts cliniciens de cet hôpital. L'activité de l'institut s'exerce sous forme de projets multidisciplinaires, en relation avec des équipes extérieures, dans 3 domaines fonctionnels :

  • L'activité des équipages et la vie à bord avec des études sur, l'intégration de la dimension humaine en conception de système, les interfaces Homme-machine et Homme-homme dans les systèmes navals, la collaboration des collectifs d'hommes et d'automates, la restauration des capacités fonctionnelles humaines au cours du repos à bord, l'évolution des métiers.
  • L'homme sous la mer, qui concerne les performances opérationnelles des plongeurs d'armes, la prévention et le traitement des accidents de plongée et hyperbares, la vie et le travail à bord des sous-marins, le sauvetage des sous-marins.
  • Les risques liés aux environnements et situations exceptionnels avec des études sur la performance et la santé, la toxicologie des environnements (risque vapeur), les agressions biologiques, chimiques et nucléaires, la pharmacologie et les capacités opérationnelles.

 

SOMMAIRE